Bonjour! Les Hatari Papers seront en congé annuel dès demain matin et reviendront après le 10 janvier 2018. En attendant, le service sera très réduit sur ces pages et les nouveaux films ne vous parviendront que sous forme d'affiches - sans texte - et encore si la situation du wifi le permet chez les kangourous et les maoris. On saluera Mad Max et le Seigneur des Anneaux de votre part et on fera un petit coucou à Peter Jackson du côté de Wellington.
En attendant, écoutez bien ce qui suit, puisque beaucoup d'entre vous n'ont pas suivi notre conseil la semaine passée pour aller découvrir la merveille des merveilles qu'est The Shape of Water de Guillermo del Toro (il repasse le 19 décembre à 19 heures à Kinepolis Kirchberg): Justement, après le Del Toro, en guise de cadeau de Noël, Kinepolis Kirchberg et Utopia Limpertsberg présentent - en deux avant-premières - un des autres très grands films du Festival de Toronto, Three Billboards outside Ebbing, Missouri de Martin McDonagh, qui a failli nous faire mourir de rire au Canada. Billboards ne sortira que le 10 janvier, et Shape of Water n'arrivera sur vos écrans normaux que le 31 janvier.You have been warned!
Pour ce qui est de la programmation normale, vous serez gâtés cette semaine avec Wonderstruck de Todd Haynes et peut-être avec La Promesse de l'Aube d'Éric Barbier. Pour le reste, ce sera surtout du divertissement plus ou moins potable, avec un reboot américain (Jumanji), un film allemand (Dieses bescheuerte Herz), deux autres films français (Tout la haut, Garde alternée) et un film d'action bollywoodien à Belval (Tiger Zinda Hai).
Il ne reste plus qu'a vous souhaiter de très bonnes fêtes et à vous remercier pour votre intérêt et votre fidélité. Jean-Pierre THILGES
En avant-première
THREE BILLBOARDS OUTSIDE EBBING, MISSOURI *****
Kinepolis Kirchberg, le 23.12. à 19.00h
Utopia Limpertsberg, le 26.12. à 19.00h
Titre français: Les panneaux de la vengeance
Réalisateur, scénariste: Martin McDonagh
Avec Frances McDormand, Woody Harrelson, Sam Rockwell, Peter Dinklage
Directeur/Photo: Ben Davis
Musique: Carter Burwell
GB/USA 2017, 116 minutes
Sélection officielle, Toronto International Film Festival
Après des mois sans que l'enquête sur la mort de sa fille ait avancé, Mildred Hayes prend les choses en main, affichant un message controversé visant le très respecté chef de la police sur trois grands panneaux publicitaires à l'entrée de leur ville...
- Si vous avez vu (et apprécié) le très noir et très drôle "In Bruges", vous connaissez le nom de Martin McDonagh et vous connaissez surtout son humour caustique. Imaginez maintenant un film dix fois plus drôle, vingt fois plus noir et trente fois plus méchant...et vous saurez à peu près à quoi vous tenir avec cette superbe comédie que nous avons découverte à Toronto en septembre. Frances McDormand est absolument parfaite dans le rôle de cette mère revancharde à souhait qui fait littéralement "chier" le shérif de son bled (Woody Harrelson). Nommé pour six Golden Globes (meilleur film dramatique, réalisateur, scénario, actrice, acteur de second plan, musique) sera également dans la course aux Oscars. Tout comme pour "The Shape of Water", Kinepolis et Utopia vous proposent le film en deux avant-premières. Vous nous en direz des nouvelles! Cinq étoiles.
- “Three Billboards Outside Ebbing, Missouri,” the third feature written and directed by the playwright and filmmaker Martin McDonagh (“In Bruges,” “Seven Psychopaths”), sets itself up with no time to spare. A trio of old, weathered, falling-apart billboards stand in the morning fog, like broken dominoes, along a sparsely traveled road on the outskirts of Ebbing. Mildred Hayes (Frances McDormand), her face bent into a scowl of despair and resolve, marches into the advertising office that controls the billboards and draws up a contract to rent them for a year, offering a one-month down payment of $5,000. She then has the billboards painted red and adorned with three linked messages in black capital letters: “Still No Arrests?” “How Come, Chief Willoughby?” And finally, “Raped While Dying.” (...) Three Billboards Outside Ebbing, Missouri” isn’t a righteous demagogic attack on the complacency of the police, or on masculine violence and privilege — though it is a meditation on those things. It’s not a whodunit with a clear villain and a connect-the-dots suspense plot that will lead to his capture — though it plays off our desire for all that. Lastly, it’s not a tale that offers a pat resolution — though when it’s over, you feel like you’ve been on a journey, and that McDonagh has led us through the paces and pleasures of a three-act story in a stylized, postmodern way. (Owen Gleiberman/Variety)
Le film de la semaine
WONDERSTRUCK
Titre français: Le musée des merveilles
Réalisateur: Todd Haynes
Avec Oakes Fegley, Millicent Simmons, Julianne Moore, Michelle Williams
Scénariste: Brian Selznick
d'après son roman
Directeur/Photo: Ed Lachman
Musique: Carter Burwell
USA 2017, 117 minutes
Sélection officielle, Festval de Cannes 2017
Sur deux époques distinctes, les parcours de Ben et Rose. Ces deux enfants souhaitent secrètement que leur vie soit différente ; Ben rêve du père qu'il n'a jamais connu, tandis que Rose, isolée par sa surdité, se passionne pour la carrière d'une mystérieuse actrice. Lorsque Ben découvre dans les affaires de sa mère l’indice qui pourrait le conduire à son père et que Rose apprend que son idole sera bientôt sur scène, les deux enfants se lancent dans une quête à la symétrie fascinante qui va les mener à New York...(Résumé: Metropolitan Filmexport)
- Jamais Todd Haynes n'aura joint à ce point le trajet d'une vie au tracé de l'histoire du cinéma. (Les Inrocks) Le réalisateur américain Todd Haynes (Carol) change de style avec une chronique enfantine bouleversante. (Paris Match) Double reconstitution historique, "Le Musée des merveilles" est aussi une grande aventure cosmique. (Positif) "Wonderstruck", le titre original, signifie "émerveillé". C’est risqué, présomptueux, mais le film le porte très bien. (Télérama) Il n’y a pas d’autres effets spéciaux que ceux qui sont nés de l’esprit du bricoleur délicat qu’est Todd Haynes, et pourtant, ce film est plus magique que ceux qui ont mobilisé des ordinateurs gros comme ceux du Pentagone.(Le Monde) Prétexte partiel pour faire alterner les prémices du cinéma muet avec l’ère funky, ce double mystère recèle une réflexion mélancolique sur le passé, que le cinéaste fétichise avec ses reconstitutions manucurées et ses maquettes bricolées. Il en sourd une lancinante émotion. (L'Humanité) Todd Haynes prête son talent pour la reconstitution fétichiste à l’adaptation d’un roman pour enfants. Le résultat est un étrange objet, déconcertant mais non dénué de charme. (Les Fiches du Cinéma)
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Todd Haynes is a transcendent filmmaker, one who can haunt your imagination and carry you away, but in “Wonderstruck,” there’s more artistry in his storytelling than there is in the intricate mechanical story he’s telling. We’re watching a visionary humanist apply his luminous voice to a piece of emotional Tinkertoy. The film is based on an illustrated children’s novel by Brian Selznick, who wrote and drew “The Invention of Hugo Cabret,” which served as the basis for Martin Scorsese’s widely praised but — to me, at least — frenetic and overwrought gimcrack fantasy “Hugo” (2011). "Wonderstruck” is a supple and flowing experience by comparison. Haynes, working from a script by Selznick, guides and serves the material with supreme craftsmanship. For a while, he casts a spell. Yet one of the film’s noteworthy qualities is that it creates a nearly dizzying sense of anticipation, and the payoff, regrettably, doesn’t live up to it. “Wonderstruck,” with its tale of two lost and impaired children finding each other across time, will certainly be an awards contender, and it may gently push the buttons of more than a few moviegoers, but it’s an ambitious doohickey impersonating a work of art. (Owen Gleiberman/Variety)
JUMANJI - WELCOME TO THE JUNGLE
Titre français: Jumanji - Bienvenue dans la Jungle
Film d'aventures
Réalisateur: Jake Kasdan
Avec Dwayne Johnson, Jack Black, Kevin Hart, Karen Gillan
Scénaristes: Chris McKenna, Erik Sommers, Jeff Pinkner, Scott Rosenberg
Directeur/Photo: Gyula Pados
Musique: Henry Jackman
USA 2017, 119 minutes
Le destin de quatre lycéens en retenue bascule lorsqu’ils sont aspirés dans le monde de Jumanji. Après avoir découvert une vieille console contenant un jeu vidéo dont ils n’avaient jamais entendu parler, les quatre jeunes se retrouvent mystérieusement propulsés au cœur de la jungle de Jumanji, dans le corps de leurs avatars. Ils vont rapidement découvrir que l’on ne joue pas à Jumanji, c’est le jeu qui joue avec vous… Pour revenir dans le monde réel, il va leur falloir affronter les pires dangers et triompher de l’ultime aventure. Sinon, ils resteront à jamais prisonniers de Jumanji…(Résumé: Sony)
- Suite du film culte de 1996, Jumanji : Bienvenue dans la jungle renverse le principe de son modèle : ce n'est plus la jungle qui envahit le monde réel mais les personnages qui sont propulsés dans la jungle. Cette idée était déjà exploitée dans le dessin animédérivé du film produit entre 1996 et 1999. Il s'agit aussi de moderniser le propos : Jumanji n'est plus un jeu de société mais un jeu vidéo. Le producteur Matt Tolmach justifie ce choix : "Le format du jeu vidéo se prête par ailleurs parfaitement à l’univers de Jumanji car il permet aux personnages de laisser leur monde derrière eux et de devenir quelqu’un d’autre : un aventurier, un docteur, un héros... Il nous a semblé que c’était un bon moyen d’explorer des thèmes classiques intemporels tels que l’acceptation et le dépassement de soi. Les personnages doivent se glisser dans la peau d’avatars qui semblent très différents d’eux… mais le sont-ils tant que ça ? Le choix des avatars n’est pas une coïncidence et au fil de l’histoire, les personnages vont découvrir ce dont ils sont capables et réaliser que ces qualités étaient présentes en eux depuis toujours." (Extrait du dossier de presse)
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When “Jumanji” came out in 1995, one’s first impulse was to consign it to an increasingly overstuffed file marked “Junky Cheeseball Robin Williams Movies.” The film’s one true distinction was its jungle beasts. The lions and monkeys and elephants and rhinos and zebras, rampaging through a kitchen, were brought to life through the then-novel miracle of digital imagery; this was two years after “Jurassic Park,” but the technology still felt bold. As an adventure, “Jumanji” was deluxe magical trash, but its creatures, so fearsomely alive, seemed to be part of some brave new menagerie. “Jumanji: Welcome to the Jungle” is just trash, with nothing magical about it. A quartet of high-school kids gets sucked into a video-game-console update of the Jumanji board game, landing in the most generic of jungles, and that’s where they stay, except for one brief detour into the most generic of fake Middle Eastern bazaars. Whatever the rules of this particular game, they remain mostly unexplained and largely beside the point. It’s like watching the lamest Indiana Jones sequel ever imagined, minus Indiana Jones. (Owen Gleiberman/Variety)
LA PROMESSE DE L'AUBE
Drame
Réalisateur: Eric Barbier
Avec Pierre Niney, Charlotte Gainsbourg, Didier Bourdon, Jean-Pierre Darroussin
Scénaristes: Eric Barbvier, Marie Eynard
d'après le roman de Romain Gary
Directeur/Photo: Glynn Speeckaert
France 2017, 130 minutes
De son enfance difficile en Pologne en passant par son adolescence sous le soleil de Nice, jusqu’à ses exploits d’aviateur en Afrique pendant la Seconde Guerre mondiale… Romain Gary a vécu une vie extraordinaire. Mais cet acharnement à vivre mille vies, à devenir un grand homme et un écrivain célèbre, c’est à Nina, sa mère, qu’il le doit. C’est l’amour fou de cette mère attachante et excentrique qui fera de lui un des romanciers majeurs du XXème siècle, à la vie pleine de rebondissements, de passions et de mystères. Mais cet amour maternel sans bornes sera aussi son fardeau pour la vie…(Résumé: Pathé)
Le roman autobiographique de Romain Gary avait déjà été adapté au cinéma par Jules Dassin en 1970, avec Melina Mercouri, Assaf Dayan et Didier Haudepin, sous le titre anglais de "Promise at Dawn". Gary avait participé à l'écriture du scénario.
- "La Promesse de l’Aube" est un roman d’aventure initiatique qui retrace 20 ans de la vie de Romain Gary et de sa mère. Par rapport au travail d'adaptation, Eric Barbier et Marie Eynard ont été confrontés à une multiplicité de scènes qui "donnent le vertige", selon les propres mots du premier. Ils ont ainsi dû trouver une forme scénaristique pour conserver l’essence du roman tout en le réduisant de ses deux tiers. Le réalisateur se rappelle: "J’avais découpé le roman en toutes petites unités d’actions : à la fin du livre, j’avais recensé 876 unités… J’étais évidemment obligé de raccourcir. Ou plutôt de concentrer. Je me suis sans cesse demandé quand la trahison était acceptable et quand elle ne l’était plus. Je voulais être absolument fidèle à l’esprit du roman." (Extrait du dossier de presse)
DIESES BESCHEUERTE HERZ
Dramatische Komödie
Regisseur: Marc Rothemund
Mit Elyas M'Barek, Philip Noah Schwarz, Nadine Wrietz, Lisa Bitter
Drehbuch: Maggie Peren, Andi Rogenhagen
nach wahren Begebenheiten
Kamera: Christof Wahl
Musik: Johnny Klimek
Deutschland 2017,
Jede Nacht feiern, einen Audi R8 aus Versehen zuhause im Pool versenken, das findet Lenny (Elyas M'Barek) ziemlich unterhaltsam. Viel mehr interessiert ihn auch nicht. Er wohnt in der Villa seines Vaters, verschwendet dessen Geld und hält sich für einen Lebenskünstler. In einer tristen Hochhaussiedlung in München, liegt der 15-jährige David (Philip Noah Schwarz) im Bett und versucht zu atmen. Seine Mutter Betty (Nadine Wrietz) muss sofort mit ihm in die Klinik. David ist seit seiner Geburt herzkrank, und ob er seinen 16. Geburtstag feiern wird, kann ihm niemand sagen. Diese zwei Welten prallen aufeinander, als der Vater von Lenny (Uwe Preuss), ein Herzspezialist, seinen Sohn dazu verpflichtet, sich um seinen Patienten David zu kümmern: David kennt hauptsächlich Operationssäle, Lenny kennt jeden Club in der Stadt. Um bequem davonzukommen, hilft er David vorerst bei den simplen Dingen, die der Junge unbedingt noch erleben möchte: coole Klamotten kaufen, einen Sportwagen klauen, solche Sachen. Dabei merkt er schnell, dass Davids Leben an einem seidenen Faden hängt. Das ist zu viel Verantwortung für den Lebemann Lenny. Außerdem will David jetzt Mädchen kennenlernen, sich verlieben, wie soll Lenny das organisieren? Aber da hängt er schon fest in einer Freundschaft, so ernsthaft, so intensiv, so ausgelassen, als gäbe es kein Morgen – und das stimmt ja vielleicht.(Zusammenfassung: Constantin Film)
- Schon im Coming-of-Age-Krebsdrama „Heute bin ich blond“ (Deutschland 2013) thematisierte Regisseur Marc Rothemund das Heranwachsen einer Jugendlichen im Schatten einer todbringenden Krankheit. „Dieses bescheuerte Herz“, nach dem autobiographischen Bestseller von Lars Amend und Daniel Meyer, rückt ein ähnliches Schicksal ins Bild, fokussiert den Blick aber auf die Freundschaft zwischen einem schwerkranken Teenager und einem Mann, der verspätet erwachsen wird. Die unkonventionelle Herangehensweise des Hallodris Lenny erinnert an die ähnliche Konstellation aus dem Publikumshit „Ziemlich beste Freunde“ (Frankreich 2011), der ebenfalls auf einer realen Begebenheit basiert. Philip Schwarz und Elyas M'Barek überzeugen in ihren sympathischen Darstellungen der Hauptprotagonisten. (Filmtipp Vision Kino)
TOUT LA HAUT
Film d'aventures
Réalisateur: Serge Hazanavicius
Avec Kev Adams, Vincent Elbaz, Bérénice Bejo,
Scénaristes: Serge Hazanavicius, Stéphane Dan, Marie-Noëlle Dana, Alexis Galmot
Directeur/Photo; Rémy Chevrin
Musique: Laurent Perez del Mar
France/Inde 2017, 99 minutes
Scott, jeune surdoué du snowboard, n’a qu’un rêve : être le premier. Il veut réaliser ce que personne n’a réussi : aller tout en haut de l’Everest et tenter la descente de la plus pure, de la plus raide, de la plus dangereuse des pentes. En arrivant à Chamonix, capitale mondiale de la glisse, son destin va croiser la route de Pierrick, ancien champion devenu guide de montagne. Une rencontre qui pourrait bien le conduire jusqu’au sommet...(Résumé: UGC)
- Serge Hazanavicius a tenu à ne pas tourner en studio, sur des fonds verts, mais plutôt en décors naturels et en évitant les travers du faux documentaire ou du déjà-vu. La véritable épreuve était le risque de blessures pour les membres de l’équipe ou les skieurs, ce qui n'est heureusement pas arrivé. Le metteur en scène se rappelle: "C’est le genre d’aventure où la chance joue un grand rôle et où il faut être un peu joueur. Quand vous prévoyez de tourner à 8h du matin, face sud, dans la vallée de Chamonix, et que soudainement le temps se couvre, il faut vite se décider : rester sur place ou basculer côté nord... J’ai eu la chance de pouvoir compter sur mon équipe, et d’avoir pu partager avec eux mon amour et mon respect de la montagne et des gens qui la vivent. Je l’ai senti dès le premier jour, quand nous étions dans la tempête, par - 40°, sur un glacier tout crevassé. Ça nous a instantanément soudé, et pour tout le tournage !" (Extrait du dossier de presse)
GARDE ALTERNÉE
Comédie
Réalisatrice, scénariste: Alexandra Leclère
Avec Didier Bourdon, Valérie Bonneton, Isabelle Carré, Hélène Vincent, Michel Vuillermoz
Musique: Mathieu Lamboley, Philippe Rombi
France 2017, 104 minutes
- L’écriture de trois des films d'Alexandra Leclère (Les Soeurs fâchées, Le Prix à payer et Maman) était inspirée d’événements vécus. Avec "Garde Alternée", la réalisatrice s'est aussi appuyée sur une situation qu'elle a très bien connue, celle de se faire pincer en flagrant délit d’adultère par SMS interposés. Elle raconte: "On entend tous les jours des histoires semblables. Il y a quelques années, j’ai eu une histoire d’amour passionnelle avec un homme marié jusqu’à ce que sa femme ne tombe sur nos textos. Après avoir « fait le malade » pendant trois semaines, il m’a dit « on arrête », un grand classique. Or moi, j’aimais tellement cet homme que j’étais « prête à tout », sauf à ne plus jamais le voir. Dans un élan désespéré je lui ai alors demandé de suggérer à son épouse qu’on se partage sa présence une semaine sur deux." (Extrait du dossier de presse)
Belval goes Bollywood
TIGER ZINDA HAI/TIGER IS ALIVE
Film d'action, thriller
Réalisateur, scénariste: Ali Abbas Zafar
Avec Salman Khan, Katrina Kaif, Paresh Rawal
Directeur/Photo: Marcin Laskawiec
Musique: Vishal Dadlani, Shekhar Ravjiani, Julius Packiam
Inde 2017, 145 minutes
À la fin du film "Ek Tha Tiger", Tiger avait décidé de disparaître des radars au profit de sa vie amoureuse. Mais les temps sont durs. Des infirmières indiennes sont prises en otage en Irak par une organisation terroriste. Personne ne semble à la hauteur de la crise. Mis à part Tiger...
Le film sort à Kinepolis Belval deux jours avant (!) sa sortie officielle en Inde.
A sequel to the record-breaking blockbuster EK THA TIGER, TIGER ZINDA HAI continues the story of two super spies Tiger and Zoya eight years later. Shot across various international locations with sleek production values, this mega espionage drama promises thrills, romance and tons of entertainment. (Rotten Tomatoes)
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