Bonjour, avec 24 heures de retard...ceci pour des raisons familiales! Mes vacances en Grèce sont terminées (pas un film en deux semaines!) et il est temps de revenir aux choses sérieuses, d'où la photo très sérieuse ci-dessus tirée de la très sérieuse série télévisée BAYWATCH qui, cette semaine, trouve son très sérieux pendant cinématographique avec les très sérieuses avant-premières d'un film très sérieux qui réunit Dwayne Johnson, Zac Efron et une ribambelle de babes très sérieuses et très pneumatiques. Pour ceux qui n'aiment pas trop les femmes bien foutues filmées au ralenti et les mecs outrageusement musclés, ils se reporteront sur un film de guerre efficace, THE WALL de Doug Liman, notre "film de la semaine". Et comme si le remake d'une série-télé concocté par six scénaristes ne suffisait pas, ajoutez donc cet autre remake d'un remake d'un remake d'un remake, THE MUMMY, réalisé par Alex Kurtzman, avec la momie dans le rôle de Tom Cruise. Finalement, pour la bonne mesure, un film français vient s'ajouter à la programmation: COMMENT J'AI RENCONTRÉ MON PÈRE de Maxime Motte, dont l'histoire part d'une jolie idée. Voilà... Jean-Pierre THILGES
Le film de la semaine
THE WALL
Drame de guerre, thriller psychologique
Réalisateur: Doug LIMAN
Avec Aaron Taylor-Johnson, John Cena, Laith Nakli
Scénariste: Dwain Worrell
Directeur/Photo: Roman Vasyanov
USA 2017, 90 minutes
En pleine guerre d'Iraq, au coeur d'un immense désert, deux soldats américains, le sergent-chef Shane Matthews et le sergent Allen Isaac aperçoivent au loin plusieurs véhicules immobilisés. Shane décide de s'approcher d'une voiture. Il y découvre des cadavres. Peu après, il reçoit une balle dans la poitrine. Volant à son secours, Allen est contraint de s'abriter derrière un pan de mur en ruine pour échapper aux tirs continus d'un tireur d'élite ennemi. Alors que Shane est entre la vie et la mort, Allen doit faire preuve d'ingéniosité et d'une détermination hors norme pour échapper au sniper qu'ils n'arrivent pas à localiser...(Résumé: Télérama)
Première bonne nouvelle - le film ne fait que 90 minutes, génériques compris...c'est devenu tellement rare ces jours-ci qu'il faut vraiment le préciser. Trois personnages dont un invisible, un huis-clos en plein désert, des dialogues finement ciselés qui font monter le suspense...et c'est tout. Autant vous dire que les amateurs de scènes de guerre et d'explosions ultra spectaculaires ne seront pas comblés . nous sommes ici en pleine guerre psychologique où tout se joue aux intonations de voix. Si - par malchance - le nom du réalisateur Doug Liman ne vous dit rien, pensez The Bourne Identity, Jumper, Fair Game, Edge of Tomorrow et - hélas- le très mauvais Mr & Mrs. Smith. Si vous aimez les films "différents", vous ne voudrez pas manquer THE WALL.
In the vast majority of war movies, the act of combat is a show of force in which the stronger side wins, barreling through the enemy’s defenses like a bowling ball. But in “The Wall,” war is like a protracted game of chess, where each side is down to its final pieces on the board, and strategy matters. A lean, back-to-basics thriller from director Doug Liman (who made the original “The Bourne Identity”) and first-time screenwriter Dwain Worrell (whose tricky script landed on the Black List), this wide-release Amazon Original film pits a pair of American snipers against an unknown foe, who just might be the notorious Iraqi sniper known as Juba, aka “the angel of death” — an adversary with 75 U.S. casualties notched on his belt, and countless others unconfirmed. As this high-tension standoff escalates, we never learn who the mystery shooter is, though this much is certain: The two American soldiers would do well not to underestimate their opponent. As written, he’s a lot smarter than they are, and a much better shot. While that imbalance may rankle those who consider war movies like sporting events, expecting to see some aspect of their side confirmed as superior, it makes for much better drama — for instance, “The Day of the Jackal,” or the sharpshooter villain played by Vincent Cassel in the recent Liman-produced “Jason Bourne.” Besides, how often do we get to see the American Army portrayed as the underdog? (Peter Debruge/Variety)
THE MUMMY
Titre français: La Momie
Film d'épouvante
Réalisateur: Alex KURTZMANN
Avec Tom Cruise, Russell Crowe, Annabelle Wallis, Sofie Boutella
Scénaristes: David Koepp, Christopher McQuarrie, Dylan Kussmann, Jenny Lumet, John Spaihts, Alex Kurtzman
Directeur/Photo: Ben Seresin
Musique: Brian Tyler
USA 2017, 111 minutes
Bien qu’elle ait été consciencieusement enterrée dans un tombeau au fin fond d’un insondable désert, une princesse de l’ancienne Égypte, dont le destin lui a été injustement ravi, revient à la vie et va déverser sur notre monde des siècles de rancœurs accumulées et de terreur dépassant l’entendement humain. Des sables du Moyen Orient aux pavés de Londres en passant par les ténébreux labyrinthes d’antiques tombeaux dérobés, La Momie nous transporte dans un monde à la fois terrifiant et merveilleux, peuplé de monstres et de divinités, dépoussiérant au passage un mythe vieux comme le monde...(Résumé: Universal France)
Le fonds de commerce de la Universal est une fois de plus sollicité par cette énième version de THE MUMMY à laquelle, jadis, un certain Boris Karloff avait prêté ses traits assez marquants. Autant vous dire que - suite notamment à la présence d'un certain Tom Cruise, nous sommes désormais très loin du subtil films en noir et blanc de 1932, signé Karl Freund. Sous le sigle Dark Universe, Universal continuera de recycler ses monstres avec, prochainement, Johnny Depp en Homme invisible ce qui serait bien, puisqu'au moins, on ne verrait plus ses grimaces impossibles.
Pour la bonne mesure, voici la bande-annonce de l'original de 1932.
COMMENT J'AI RENCONTRÉ MON PÈRE
Comédie
Réalisateur: Maxime MOTTE
Avec François-Xavier demaison, Isabelle Carré, Albert Delpy, Diouc Koma
Scénariste: Maxime Motte, David Charhon
Directeur/Photo: David Chambille
Musique: Mateï Bratescot
France 2017, 85 minutes
Dans la famille d’Enguerrand, petit garçon adopté d’origine africaine, rien ne se fait comme ailleurs! Son père, Eliot, assume si peu d’être un père adoptif qu’il bassine son fils à longueur de journée sur ses origines africaines. Pour sa mère, Ava, Eliot en fait trop : trop aimant, trop étouffant. Une nuit, Enguerrand croise le chemin d’un migrant, Kwabéna, à la peau noire comme la sienne. Pour lui, c’est sûr, il s’agit de son père biologique ! Il décide donc de l’héberger dans sa chambre, à la grande surprise de ses parents. De péripéties en rebondissements, l’aventure pourrait bien souder la famille comme jamais...(Rlsumé: SND France)
Après avoir été à la rencontre des réfugiés de Calais pour le téléfilm de Jean-Pierre Améris, Maman est folle, Isabelle Carré était ravie d'aborder à nouveau ce thème dans Comment j'ai rencontré mon père. "C’est un phénomène auquel on va être de plus en plus confronté eton ne peut plus rester insensible à la détresse des gens qui sont obligés de quitter leur pays pour des raisons politiques, économiques ou écologiques", déclare-t-elle. "Alors, quand Maxime m’a proposé le film, je me suis dit que c’était une jolie façon de poursuivre cette prise de conscience et de la partager de façon simple, à travers une fiction accessible à tous". (Extrait du dossier de presse).
Et...en avant-première
BAYWATCH
Titre français: Baywatch- Alerte à Malibu
Comédie aquatique, débile et pneumatique
Réalisateur: Seth GORDON
Avec Dwayne Johnson, Zac Efron, Alexandra Daddario, Kelly Rohrbach, Priyanka Chopra
Scénaristes: Robert Ben Garant, Thomas Lennon, David Ronn, Jay Scherick, Mark Swift, Damian Shannon
basé sur la série télévisée "Baywatch"
Directeur/Photo: Eric Steelberg
USA 2017, 117 minutes
Mitch Buchanan dirige l’équipe de sauveteurs de la baie de Malibu. Véritable héros local, il organise chaque année une compétition pour recruter de nouveaux talents. Cette fois-ci, Mitch est contraint par son patron d’engager un médaillé olympique de natation arrogant et écervelé, Matt Brody. Comme si cela n’était pas suffisant, des trafiquants de drogue menacent la communauté. Mitch n’a d’autre choix que de faire équipe avec Matt et de solliciter la participation de son personnel pour mettre les criminels hors d’état de nuire...(Résumé: Régie du Cinéma Québec)
Dans sa décision du 15 mai 2017, la Rédie du Cinéma Québec a évalué BAYWATCH comme suit: Ce film présente une nouvelle version cinématographique de la série télévisée culte des années 1990. Bien que les interprètes ne soient pas les mêmes, les protagonistes d’aujourd’hui sont à l’image de la version originale : des hommes athlétiques et courageux accompagnés de femmes aux courbes voluptueuses vêtues de maillots de bain moulants. Des dialogues vulgaires, de nombreuses allusions sexuelles et des gros plans sur les parties génitales masculines émaillent cette œuvre traitée avec humour et légèreté.
À cela, il n'y a rien à ajouter...sauf ce que le critique de Variety pense du film_
“Baywatch,” starring Dwayne Johnson and Zac Efron, is a stupidly entertaining trash folly, the kind that could only be made today: an obscenity-and-insult-laced, aggressively “competent” adaptation of a 25-year-old TV show that manages to repackage every aspect of the series except, perhaps, the reason it was popular in the first place. And what was that reason? If Rodney Dangerfield were around, he might say, “There were two reasons!” (Owen Gleiberman)
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