Six nouveaux films et une avant-première, alors que les températures font la culbute...cette semaine de cinéma pourrait bien tourner au massacre! Sans les avoir vus au moment d'écrire ces lignes, nos chouchous de la semaine pourraient être a) le film d'épouvante américain IT COMES AT NIGHT et b) le film d'animation français LE GRAND MÉCHANT RENARD. Volker Schlöndorff repointe le bout de son nez avec RÜCKKEHR NACH MONTAUK/RETURN TO MONTAUK, tandis que THE PROMISE de Terry George nous raconte les derniers jours du règne ottoman. Le cinéma français sera présent avec LE MANOIR, les amateurs de fastes bollywoodiens pourront se rabattre sur TUBELIGHT au Kinepolis à Belval et les fans de jeux de massacre débiles trouveront leur bonheur avec les avant-premières de TRANSFORMERS: THE LAST KNIGHT de Michael Bay, dont l'avant-dernier film 13 HOURS: THE SECRET SOLDIERS OF BENGHAZI n'est même pas sorti au Luxembourg. jpthilges
Chouchou Numéro Un
IT COMES AT NIGHT
Thriller, film d'épouvante
Réalisateur: Trey Edward SHULTS
Avec Joel Edgerton, Riley Keough, Christopher Abbott, Carmen Ejogo
Scénariste: Trey Edward Shults
Directeur/Photo: Drew Daniels
USA 2017, 97 minutes
Toujours affublé d'un masque à gaz, Paul vit reclus, avec femme et enfant, dans une maison en bois dans la forêt. Il se voit dans l’obligation d’accueillir une famille chez lui, alors qu'un virus semble avoir mis à mal la civilisation telle qu’on la connaît. Il essaie d'instaurer certaines règles : il faut toujours sortir à deux, passer par la même porte et ne surtout pas s'aventurer dans le bois. Mais ces beaux principes sont mis à mal quand d'étranges événements se produisent...(Résumé: Télérama)
Un film d'horreur résolument différent de ce à quoi on est habitué. Nos confrères américains sont convaincus des qualités du film. Nous ne pourrons le confirmer que demain mardi, puisque c'est demain que le Kinepolis nous présente IT COMES AT NIGHT en vision de presse. En attendant, lisez ce que Variety à propos du film:
The elements are so familiar they’re almost comforting. A cabin in the middle of the woods. A group of nerve-rattled folks who’ve barricaded themselves inside. The dread of invaders who carry a plague that spreads on contact. Look closely — has the person next to you become one of the infected and the doomed? It’s the stuff of a thousand zombie movies (or foaming-virus movies), and “It Comes at Night” succeeds in conjuring a tense survivalist atmosphere redolent of the walking dead and the desperate living. The film uses the pitch black of night, lit by flashlights (no cheating!), and does so with a nightmare finesse that’s reminiscent, at times, of “The Blair Witch Project.”For all that, where’s the novelty, the thing that makes this movie different? It is this: “It Comes at Night” feels as though it could be a supernatural horror film, but it isn’t. It’s not about zombies or any other sort of humanoid creature rising up from the dead; the mysterious disease at its center is presented in low-key realistic terms, as an actual illness, without one scene of a TV newscaster breathlessly reporting the apocalypse. The movie is a close-quarters psychological thriller built artfully and honestly, from the ground up, with more of a nod to early John Carpenter than mid-period Danny Boyle. (Owen Gleiberman/Variety)
Chouchou Numéro Deux
LE GRAND MÉCHANT RENARD ET AUTRES CONTES
Film d'animation
Réalisateurs: Benjamin RENNER, Patrick IMBERT
Avec les voix de Céline Ronte, Boris Rehlinger, Guillaume Bouchède, Guillaume Darnault
Scénaristes: Benjamin Renner, Jean Regnaud
d'après la bédé de Benjamin Renner
Musique: Robert Marcel Lepage
France 2017, 80 minutes
Sélection officielle, Festival du Film d'Animation, Annecy 2017
Le grand méchant Renard n'est en fait pas bien méchant. Quand il essaie de s'attaquer à une poule, il ne fait pas le poids. Le gallinacé n'a pas peur une seconde. Résultat : il repart bredouille. Désespéré, il prend des cours de férocité auprès du grand méchant Loup. Pensant être mieux armé, il s'en prend à des poussins venant de naître. Horreur, ces derniers le prennent pour leur mère. D'autres animaux de la basse-cour vont accompagner le grand méchant Renard dans ses folles aventures...(Résumé: Télérama)
À la manière de contes anthropomorphes tels que les Fables de La Fontaine et Les Contes du Chat perché de Marcel Aymé, Benjamin Renner voulait traiter des problématiques humaines de manière légère et ludique, à travers des animaux hauts en couleur : "Dans mes histoires aussi, on sent que le petit cochon va être un personnage joyeux et débonnaire, le canard un râleur, et le lapin un être fantasque et un peu irresponsable", ajoute-t-il. L'histoire du Grand Méchant Renard correspond à une anecdote qui remonte à l'enfance de Benjamin Renner, alors qu'il visitait avec son père une ferme, équipée d’une couveuse remplie d’oeufs de poule. Le garçon s'était alors interrogé : "«Si on se retrouve brutalement maman adoptive de poussins, doit-on leur apprendre à se comporter comme des humains ou comme des poules ?». Cette idée a continué à faire son chemin dans mon esprit, puis plus tard, je me suis dit que la situation serait encore plus amusante si c’était un renard qui était contraint d’élever ces petits poussins", s'amuse le réalisateur. (Extrait du dossier de presse)
THE PROMISE
Drame historique et romantique
Réalisateur: Terry GEORGE
Avec Oscar Isaac, Christian Bale, Charlotte Le Bon, James Cromwell
Scénariste: Robin Swicord
Directeur/Photo: Javier Aguirresarobe
Musique: Gabriel Yared
USA/Espagne 2o16, 134 minutes
Festival de Toronto 2016
En 1914, au début de la Première Guerre mondiale, l'Empire ottoman s'effondre. Constantinople (Istanbul), capitale multiculturelle vibrante, est sur le point d'être consumée par le chaos. Michael Boghosian débarque alors dans cette ville cosmopolite en tant qu'étudiant en médecine. Celui-ci est déterminé à moderniser le système hospitalier de son village du sud de la Turquie, où les musulmans et les chrétiens ont vécu côte à côte pendant des siècles. Quand Michael rencontre Ana, le patrimoine arménien qu'ils partagent les rassemble et engendre une rivalité entre lui et le petit copain d'Ana, un photojournaliste du nom de Chris Myers. Quand les Turcs rejoignent la guerre du côté allemand, l'Empire ottoman se tourne violemment contre ses propres minorités ethniques. Malgré leurs conflits, chacun doit trouver un moyen de survivre dans cet enfer...(Résumé: cinoche.com)
Même remarque pour cette coproduction entre l'Espagne et les États Unis que pour le nouveau film de Volker Schlöndorff (voir ci-dessous). Tout le monde parle avec un accent différent et - si on veut croire le critique de Variety - sans dire grand chose.
Designed to dramatize the Ottoman Empire's horrific treatment of its Armenian citizens in 1915, this fictional love story is en epic bore. "Our revenge will be to survive, and have children,” rallies the mayor of an Ottoman city whose Armenian population is targeted for annihilation in Terry George's "The Promise" TerAnd he might add, “… and one day, to make movies,” since that is ultimately what “The Promise” is about: Aiming to do for the 1915 Armenian Genocide what “Doctor Zhivago” did for the Russian Revolution, this sweeping romantic epic dramatizes a dark chapter in history so often denied and so seldom depicted onscreen — and yet, the events being considered deserve better than a sloggy melodrama in which the tragedy of a people is forced to take a back seat to a not especially compelling love triangle. (...) The final stretch is little more than blatant manipulation, as “The Promise” ill-advisedly attempts to trump its representation of a genocide-scaled real-world tragedy with the scripted fates of its central characters. Astonishingly, the Americans come off as heroes in the end, as when a U.S. embassy official (played by James Cromwell) comes right out and tells a Turkish authority, “You are using this relocation as a cover for the systematic extermination of the Armenian people.” And yet it should be noted that, as broken promises go, President Obama has never followed through on his 2008 campaign pledge: “… As President, I will recognize the Armenian Genocide.”(Peter Debruge/Variety)
RÜCKKEHR NACH MONTAUK/RETURN TO MONTAUK
Drama
Regisseur: Volker SCHLÖNDORFF
Mit Stellan Skarsgård, Nina Hoss, Susanne Wolff, Isi Laborde
Drehbuch: Colm Toibin, Volker Schlöndorff
nach der Erzählung "Montauk" von Max Frisch
Kamera: Jérôme Almérias
Musik: Max Richter, Thomas Bartlett
Deutschland/Frankreich/Irland 2017, 106 Minuten
Filmfestspiele Berlin 2017
Der Schriftsteller Max Zorn, Anfang 60, reist zu seiner Buchpremiere nach New York. Dort erwartet ihn seine Frau Clara, die für den amerikanischen Verlag an der Veröffentlichung mitgearbeitet hat. Sein sehr persönlicher Roman handelt vom Scheitern einer großen Liebe. Schon bald trifft Max die Frau von damals wieder: Rebecca, in Deutschland geboren, lebt als erfolgreiche Anwältin in New York. Gemeinsam kehren sie für ein Winterwochenende nach Montauk zurück, das Küstenstädtchen am Ende von Long Island, wo sie einst glücklich waren. Rebecca ist distanziert, verletzt, Max möchte sich ihr wieder annähern. Man spricht über die Jahre, die man nicht miteinander verbracht hat, Erinnerungen an die gemeinsame Vergangenheit werden lebendig. Doch haben die Gefühle von damals noch eine Gegenwart oder eine Zukunft? (Quelle: Berlinale 2017/Katalog)
Alle reden Englisch und jeder mit anderem Akzent. Dies ist leider viel zu oft der Fall bei literarischen Kinoadaptionen, die als so genannte Euro-Puddings entstehen. Im Laufe der Zeit hat sich Volker Schlöndorff (leider) zu einem Spezialisten auf diesem Gebiet entwickelt. Auch der schwülstige Trailer macht kaum Lust sich den Film anzusehen.
In "Rückkehr nach Montauk" adaptiert Volker Schlöndorff Max Frischs berühmte Erzählung über das Wochenende eines alten Mannes mit einer jungen Frau. Was die denkt und fühlt? Ist dem Film egal. (...) Wenn man böse wäre, könnte man nun sagen: "Rückkehr nach Montauk" erzählt dagegen eine Geschichte über einen Schriftsteller, der sich ein bisschen einsam fühlt. Und über einen Regisseur, der denkt, das reiche für einen Film. Natürlich ist alles viel komplizierter, denn es geht um Frauen. Schlöndorffs Schriftsteller Max Zorn (gespielt von Stellan Skarsgård) reist nach New York, um eine alte große Liebe wieder aufzuwärmen. Eigentlich ist er auf Lesetour mit einem Roman, in dem es wiederum um einen Schriftsteller geht, der bereut, in den USA die Frau seines Lebens verlassen zu haben. Und, noch komplizierter: Schlöndorffs Film benutzt Max Frischs Erzählung "Montauk" (1975) als Folie, in der dieser, wenig verklausuliert, von seiner Affäre mit einer jungen Frau in New York erzählt, während es in seiner Beziehung zu Ingeborg Bachmann kriselte. Und nun spricht auch Schlöndorff in Interviews von einer Liebe zu einer jungen Amerikanerin, für die er beinahe einmal Margarete von Trotta verlassen hätte. Man merkt: viele Geschichten über ältere Männer, die über verpasste Chancen mit jungen Frauen in New York nachdenken...(Jan Künemund/Der Spiegel)
LE MANOIR
Comédie d'épouvante ou épouvantable?
Réalisateur: Tony DATIS
Avec Kemar, Natoo, Ludovik, Jérôme Niel
Scénaristes: Marc Jarousseau, Dominique Gauriaud, Bernardo Barilli, Jurij Prette
Directeur/Photo: Maximilien Dierickx
France 2017, 100 minutes
Cinéma hindi à Belval
TUBELIGHT
Comédie dramatique
Réalisateur: Kabir KHAN
Avec Salman Khan, Zhu Zhu, Shah Rukh Kahn, Sohail Khan, Om Puri
Scénaristes; Kabir Khan, Parveez Sheikh
basé sur le film LITTLE BOY de Alejandro Monteverde (2015)
Directeur/Photo: Aseem Mishra
Musique: Julius Packiam
Inde 2017, 136 minutes
En 1962, dans une petite ville au coeur de l'Himalaya, Laxman vit avec son jeune frère Bharat. Sans aucune autre famille, ils sont inséparables. Mais quand la guerre avec la Chine éclate et que Bharat est enrôlé dans l’armée, le monde de Laxman s’effondre. Le conflit fait rage et les nouvelles du front ne laissent que peu d’espoir. Laxman prend alors une décision qui va bouleverser sa vie...(Résumé: Aanna Films, France)
Avant-Premières
TRANSFORMERS - THE LAST KNIGHT
Science-fiction
Réalisateur: Michael BAY
Avec Mark Wahlberg, Isabela Moner, Anthony Hopkins, Stanley Tucci et les voix de John Goodman, Ken Watanabe, Peter Cullen.
Scénaristes: Art Marcum, Matt Holloway, Ken Nolan, Akiva Goldsman
Directeur/Photo: Jonathan Sela
Musique: Steve Jablonsky
USA 2017, 149 minutes
Les Humains et les Transformers sont en guerre. Optimus Prime n’est plus là… La clé de notre salut est enfouie dans les secrets du passé, dans l’histoire cachée des Transformers sur Terre. Sauver notre monde sera la mission d’une alliance inattendue: Cade Yeager, Bumblebee, un Lord anglais et un professeur d’Oxford. Il arrive un moment, dans la vie de chacun, où l’on se doit de faire la différence. Les victimes deviendront les héros. Les héros deviendront les méchants. Un seul monde survivra : le leur… ou le nôtre...(Résumé: Paramount Pictures France)
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