Si les sempiternels super-héros me laissent de plus en plus souvent de glace, je dois avouer que j'ai un gros pincement au coeur pour notre super-héroïne de la semaine, la palpitante Gal Gadot en WONDER WOMAN, film spectaculaire qui - cerise sur le gâteau - a été mis en scène par une dame! Si, par contre, même la plus sexy des femmes de fer ne vous fait ni chaud ni froid, vous pourrez toujours vous rabattre sur deux films français à première vue attachants, le très vini-viticole CE QUI NOUS LIE de Cédric Klapisch, et l'intrigant film de guerre NOS PATRIOTES de Gabriel Le Bomin. Un biopic sur Tupac Shapur, ALL EYEZ ON ME et une niaiserie estivale, BAYWATCH, viennent compléter le tableau de chasse de la semaine. À noter cependant, les avant-premières du film d'animation LE GRAND MÉCHANT RENARD, réalisé par les auteurs du merveilleux ERNEST ET CELESTINE. Finalement, à ce qu'il paraît, le nouveau cinéma SCALA à Diekirch et ses 5 salles ouvriraient leurs portes le 20 juin. Jean-Pierre THILGES
Le film de la semaine
WONDER WOMAN
Action fantastique
Réalisatrice: Patty JENKINS
Avec Gal Gadot, Chris Pine, Connie Nielsen, Robin Wright, Danny Huston, David Thewlis
Scénariste: Allan Heinberg
d'après des personnages créées par William Moulton Marston
Directeur/Photo: Matthew Jensen
Musique: Rupert Gregson-Williams
USA 2017, 141 minutes
Hippolyta, la reine des Amazones, entraîne durement sa fille, la princesse Diana, pour qu'elle devienne une guerrière redoutable. La jeune femme, qui vit coupée du monde sur une île paradisiaque, finit par découvrir ses pouvoirs. Un jour, elle porte secours à Steve Trevor, un pilote américain dont l'avion vient de s'écraser. En le rencontrant, elle découvre qu'il se trame une guerre à grande échelle loin de chez elle. Elle décide d'accomplir son destin en accompagnant le jeune homme à Londres où les forces alliées sont réunies. Son but est de mettre fin au conflit en cours et à tous ceux à venir...(Résumé: Télérama)
Le charme de ce divertissement moins sombre que les précédents films de la franchise DC, plein d’humour et de respirations, tient au charisme de l’interprète, Gal Gadot. Créature somptueuse et néammoins sensible, comédienne radieuse, elle est filmée comme une désirable icône humaniste, plutôt que comme un objet sexuel. Présent tout au long du film – et notamment à travers l’incompréhension totale de Wonder Woman pour un monde dominé par les mâles – le féminisme est aussi dans l’oeil de la réalisatrice, attachée à construire un personnage aussi solide que séduisant. (Télérama)
Renouvelant complètement le genre, "Wonder Woman" se démarque de tous les films de superhéros vus jusqu'à maintenant. D'abord parce que c'est une femme, et quelle femme ! En embauchant l'Israélienne Gal Gadot, la réalisatrice n'a pas fait que le pari d'un visage atypique et d'un corps de mannequin, son ancien métier. (Le Parisien)
On s'attendait à un film pétri de clichés... Mais non ! Les aventures de l'amazone, adaptées pour la première fois au cinéma, évitent la plupart des écueils. (Le Point)
Visuellement abouti et convaincant, "Wonder Woman" aurait gagné à être raccourci d’un quart d’heure sur ses 2h20, mais la merveille fonctionne. (Culuture Box/France Télévisions)
It may have taken four films to get there, but the DC Extended Universe has finally produced a good old-fashioned superhero. Sure, previous entries in the Warner Bros. assembly line have given us sporadically successful, demythified takes on Batman and Superman, but they’ve all seemed skeptical, if not downright hostile, toward the sort of unabashed do-gooderism that DC Comics’ golden-age heroes exemplified. Never prone to stewing in solitude, and taking more notes from Richard Donner than from Christopher Nolan, Patty Jenkins' "Wonder Woman" provides a welcome respite from DC’s house style of grim darkness — boisterous, earnest, sometimes sloppy, yet consistently entertaining — with star Gal Gadot proving an inspired choice for this avatar of truth, justice and the Amazonian way. (Andrew Barker/Variety)
Comédie dramatique
Réalisateur: Cédric KLAPISCH
Avec Pio Marmai, Ana Girardot, François Civil, Jean-Marc Roulot
Scénaristes: Cédric Klapisch, Santago Amigorena, Jean.-Marc Roulot
Directeur/Photo: Alexis Kavyrichine
France 2017, 113 minutes
NOS PATRIOTES
Drame de guerre
Réalisateur: Gabriel LE BOMIN
Avec Marc Zinga, Alexandra Lamy, Pierre Deladonchamps, Louane Emera
Scénariste: Gabriel Le Bomin
d'après le roman "Le terroriste noir" de Tierno Monénembo
Directeur/Photo: Jean-Marie Dreujou
Musique: Fabien Römer
France 2017, 107 minutes
ALL EYEZ ON ME
Biopic
Réalisateur: Benny BOOM
Avec Demetrius Shipp jr., Danai Gurira, Kat Graham
Scénaristes: Steven Bagatourian, Jeremy Haft, Eddie Gonzalez
basé sur la vie de Tupac Shakur
Directeur/Photo: Peter Menzies jr.
Musique: John Paesano
USA 2017, 139 minutes
L'histoire de Tupac Shakur, le légendaire rappeur, poète, acteur et révolutionnaire ayant vendu plus de 80 millions d'albums à travers le monde, faisant de lui un des artistes les plus populaires de tous les temps. Fils d'un père activiste des Black Panthers, élevé dans un monde d'injustice, les épreuves de Tupac ont forgé sa voix. Et plus les gens ont tenté de le réduire au silence, plus forte sa voix devenait. Alors que la célébrité et la gloire de Tupac croissaient sans cesse, ses paroles explosives et son personnage agressif évoluant dans le gangsta rap ont fait de lui un cible de la police, des politiciens et des rappeurs de la East Coast qui ont développé une rivalité violente avec le crew de la West Coast de Tupac pour le contrôle absolu du rap. Ultimement, Tupac devint la victime de la violence qu'il incarnait dans ses chansons alors qu'il fût criblé de balles dans un assassinat dont le mystère demeure toujours non résolu. (Résumé: cinoche.com)
Le biopic sur Tupac Shakur n'est pas encore sorti aux USA (sortie prévue le 16 juin), il n'y a donc pas encore de critiques disponibles.
BAYWATCH
Titre français: Baywatch- Alerte à Malibu
Comédie aquatique, débile et pneumatique
Réalisateur: Seth GORDON
Avec Dwayne Johnson, Zac Efron, Alexandra Daddario, Kelly Rohrbach, Priyanka Chopra
Scénaristes: Robert Ben Garant, Thomas Lennon, David Ronn, Jay Scherick, Mark Swift, Damian Shannon
basé sur la série télévisée "Baywatch"
Directeur/Photo: Eric Steelberg
USA 2017, 117 minutes
Mitch Buchanan dirige l’équipe de sauveteurs de la baie de Malibu. Véritable héros local, il organise chaque année une compétition pour recruter de nouveaux talents. Cette fois-ci, Mitch est contraint par son patron d’engager un médaillé olympique de natation arrogant et écervelé, Matt Brody. Comme si cela n’était pas suffisant, des trafiquants de drogue menacent la communauté. Mitch n’a d’autre choix que de faire équipe avec Matt et de solliciter la participation de son personnel pour mettre les criminels hors d’état de nuire...(Résumé: Régie du Cinéma Québec)
Dans sa décision du 15 mai 2017, la Rédie du Cinéma Québec a évalué BAYWATCH comme suit: Ce film présente une nouvelle version cinématographique de la série télévisée culte des années 1990. Bien que les interprètes ne soient pas les mêmes, les protagonistes d’aujourd’hui sont à l’image de la version originale : des hommes athlétiques et courageux accompagnés de femmes aux courbes voluptueuses vêtues de maillots de bain moulants. Des dialogues vulgaires, de nombreuses allusions sexuelles et des gros plans sur les parties génitales masculines émaillent cette œuvre traitée avec humour et légèreté.
À cela, il n'y a rien à ajouter...sauf ce que le critique de Variety pense du film_
“Baywatch,” starring Dwayne Johnson and Zac Efron, is a stupidly entertaining trash folly, the kind that could only be made today: an obscenity-and-insult-laced, aggressively “competent” adaptation of a 25-year-old TV show that manages to repackage every aspect of the series except, perhaps, the reason it was popular in the first place. And what was that reason? If Rodney Dangerfield were around, he might say, “There were two reasons!” (Owen Gleiberman)
Et, en avant-première,
le film que j'ai hâte de voir...
LE GRAND MÉCHANT RENARD...ET AUTRES CONTES
Film d'animation
Réalisateurs: Benjamin RENNER, Patrick IMBERT
Avec les voix de Céline Ronte, Boris Rehlinger, Guillaume Bouchède, Guillaume Darnault
Scénaristes: Benjamin Renner, Jean Regnaud
d'après la bédé de Benjamin Renner
Musique: Robert Marcel Lepage
France 2017, 80 minutes
Sélection officielle, Festival du Film d'Animation, Annecy 2017
Le grand méchant Renard n'est en fait pas bien méchant. Quand il essaie de s'attaquer à une poule, il ne fait pas le poids. Le gallinacé n'a pas peur une seconde. Résultat : il repart bredouille. Désespéré, il prend des cours de férocité auprès du grand méchant Loup. Pensant être mieux armé, il s'en prend à des poussins venant de naître. Horreur, ces derniers le prennent pour leur mère. D'autres animaux de la basse-cour vont accompagner le grand méchant Renard dans ses folles aventures...(Résumé: Télérama)
À la manière de contes anthropomorphes tels que les Fables de La Fontaine et Les Contes du Chat perché de Marcel Aymé, Benjamin Renner voulait traiter des problématiques humaines de manière légère et ludique, à travers des animaux hauts en couleur : "Dans mes histoires aussi, on sent que le petit cochon va être un personnage joyeux et débonnaire, le canard un râleur, et le lapin un être fantasque et un peu irresponsable", ajoute-t-il. L'histoire du Grand Méchant Renard correspond à une anecdote qui remonte à l'enfance de Benjamin Renner, alors qu'il visitait avec son père une ferme, équipée d’une couveuse remplie d’oeufs de poule. Le garçon s'était alors interrogé : "«Si on se retrouve brutalement maman adoptive de poussins, doit-on leur apprendre à se comporter comme des humains ou comme des poules ?». Cette idée a continué à faire son chemin dans mon esprit, puis plus tard, je me suis dit que la situation serait encore plus amusante si c’était un renard qui était contraint d’élever ces petits poussins", s'amuse le réalisateur. (Extrait du dossier de presse)
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