Pitié! Onze nouveaux films plus un marathon Fast and Furious...ça fait un tantinet beaucoup. Cela dit, parmi les douze - vacances de Pâques obligent - il y a sept films pour gosses de tous âges, ce qui réduit heureusement le pensum de moitié. Pour le reste, un film luxembourgeois plutôt bienvenu, Es war einmal in Deutschland de Sam Garbarski, trois films français allant du meilleur au pire - Pris de court, Orphelines, À bras ouverts et un reboot des Power Rangers. En espérant que vous vous y retrouverez! Jean-Pierre THILGES
DER FILM DER WOCHE
ES WAR EINMAL IN DEUTSCHLAND ***
Dramatische Komödie
Regisseur: Sam GARBARSKI
Mit Moritz BLEIBTREU, Antje TRAUE, Mark IVANIR, Christian KMIOTEK
Drehbuch: Michel Bergmann, Sam Garbarski
nach den Romanen "Die Teilacher" und "Machloikes" von Michel Bergmann
Kamera: Virginie Saint-Martin
Musik: Renaud Garcia-Fons
Luxemburg/Belgien/Deutschland 2017, 102 Minuten
Offizielle Auswahl Berlinale 2017
Offizielle Auswahl LuxFilmFest 2017
Frankfurt 1946: Der jüdische Kaufmann David will mit Freunden, die wie er knapp dem Tod entkommen sind, ein Geschäft aufziehen. Dabei knüpft er an die Tradition seiner im Holocaust ermordeten Familie an, die einen Weißwäsche-Handel betrieben hat. Von Haustür zu Haustür ziehen die selbst ernannten Handelsvertreter und verschaffen sich mit aberwitzigen Tricks Einlass, um deutschen Hausfrauen feinste Bettwäsche anzubieten. Ihre Erlebnisse setzen sich zu einem Bild der frühen Nachkriegszeit aus jüdischer Perspektive zusammen...
Sam Garbarski übernimmt den mal lakonischen, mal komischen, Tonfall der literarischen Vorlage, Michel Bergmanns Teilacher-Trilogie. Scheinbar beiläufig werden große Fragen behandelt: Bleibt man im Land der Verfolger, das einst die Heimat war? Oder versucht man mit dem frisch verdienten Geld so schnell wie möglich auszureisen? Mit Fragen ganz anderer Art wird David konfrontiert, der den Holocaust aufgrund seines komischen Talents mit Nummernrevues für die Nazis überlebt hat. Special Agent Sara Simon erforscht seine Vergangenheit. Sie will in Erfahrung bringen, weshalb er zwei Pässe hatte und warum er Adolf Hitler auf dem Obersalzberg besuchen sollte. (Aus: Berlinale 2017 Katalog)
Aussagen des Regisseurs Sam Garbarski nach hätte es keinen seiner Filme ohne die Hilfe Luxemburgs und die von Samsa Film gegeben - auch nicht seinen bisher erfolgreichsten Streifen "Irina Palm" nicht. Der humorvoll-gewitzte deutsch-belgische Filmemacher spricht von Lxuemburg als eine Art Ersatzheimat, da er viele Monate in unserem Land und mit einheimischen Filmcrews verbracht hat. Es war einmal in Deutschland enstand als luxemburgisch-belgisch-deutsche Koproduktion und beschäftigt sich damit, wie Juden, die nach dem Krieg und den Konzentrationslagern beschlossen, in Deutschland zu bleiben, mit dieser Situation klar kamen. Mit viel Wärme und unterschwelligem (jüdischem) Humor zeichnet Garbarski die Porträts von Menschen, denen man alles genommen hatte und die trotzdem einen Neuanfang in einem feindlichen Umfeld wagten. Drei Sterne.
PRIS DE COURT
Drame
Réalisatrice: Emmanuelle CUAU
Avec Virginie EFIRA, Gilbert MELKI, Marilyne CANTO, Rénan PRÉVOT
Scénaristes: Raphaëlle Valbrunne, Emmanuelle Cuau, Éric Barbier
Directeur/Photo: Sabine Lancelin
Musique: Alexandre Lecluyse
France 2017, 85 minutes
Nathalie est joaillère et vient de s’installer à Paris pour un nouveau travail et une nouvelle vie avec ses deux fils. Mais la direction de la bijouterie change soudainement d’avis et lui annonce que le poste ne sera pas pour elle. Nathalie veut protéger ses enfants et décide de ne rien leur dire. De ce mensonge vont naître d’autres mensonges de part et d’autre. L’engrenage commence…(Résumé: Ad Vitam France)
"Pris de court" est un film modeste dont la force tient à la mise en scène économe et fiévreuse et aux acteurs déments. (Libération)
Un classique drame familial se révèle en polar dépouillé à l'efficacité redoutable. (Première)
Ce film de la trop rare Emmanuelle Cuau n'est pas un polar social, mais un drame familial minimaliste resserré autour du trio (ellipses, voire raccourcis), qui glisse vers le thriller. Et que l'on suit avec une boule au ventre. (Voici)
Ce qui se joue à l'extérieur, en revanche, n'est pas toujours vraisemblable. Le film reste malgré tout captivant, dans sa manière de dérouler un combat digne de David contre Goliath. (Télérama)
ORPHELINE
Drame
Réalisateur: Arnaud DES PALLIÈRES
Avec Adèle HAENEL, Adèle EXARCHOPOULOS, Solène RIGOT, Gemma ARTERTON, Jalil LESPERT
Scénaristes: Arnaud des Pallières, Christelle Berthevas
Directeur/Photo: Yves Cape
France 2017, 111 minutes
Sélection officielle LuxFilmFest 2017
Portrait d’une femme à quatre âges de sa vie. Petite fille de la campagne, prise dans une tragique partie de cache-cache. Adolescente ballottée de fugue en fugue, d’homme en homme, puisque tout vaut mieux que le triste foyer familial. Jeune provinciale qui monte à Paris et frôle la catastrophe. Femme accomplie enfin, qui se croyait à l’abri de son passé. Quatre actrices différentes incarnent une seule et même héroïne...(Résumé: Le Pacte France)
Aucune des quatre actrices n'est moins captivante que les autres. Leur éclat et l'acuité du regard porté sur elles assurent une continuité. Et le scénario puise dans l'histoire personnelle de la coscénariste, Christelle Berthevas, fil conducteur intime et singulier. (Télérama)
À son approche théorique habituelle, qui pouvait rendre abscons un film comme "Michael Kohlhaas", des Pallières ajoute du drame et de la chair. Il mène son récit comme un polar à suspense (le spectateur a toujours un train de retard sur ce qui se joue), comme une série de variations autour de motifs semblables, et signe une fugue électrisante. (Le Nouvel Observateur)
Images brutes, voire brutales, très gros plans qui scrutent les grains de peau, montage intelligent et virtuose, cette radiographie d’un être qui s’est laissé porter au gré du vent et s’est éparpillé est aussi le portrait d’une génération d’enfants perdus. Un universel constat du temps qu’il faut pour se rassembler, atteindre à la pacification entre toutes les facettes d’une même personne. (Bande à part)
SABAN'S POWER RANGERS
Action fantastique
Réalisateur: Dean ISRAELITE
Avec Dacre MONTGOMERY, R.J. CYLER, Naomi SCOTT, Bryan CRANSTON, Elizabeth BANKS
Scénaristes: John Gatins
basé sur des personnages créés èar Haim Saban et Shuki Levy
Directeur/Photo: Matthew J.Lloyd
Musique: Brian Tyler
USA 2017, 124 minutes
Au lycée, Jason, Billy, Kimberly, Trini et Zack ne sont pas très populaires. Ils découvrent des pièces étranges qui les conduisent vers une trou béant. Au fond de ce puits naturel, ils s'aperçoivent que chacun brille d'une couleur différente. Ils disposent désormais de superpouvoirs et deviennent les Power Rangers. Ils vont bientôt mettre hors d'état de nuire la redoutable Rita Repulsa et le plus grand monstre que l'Univers ait jamais connu : Ivan Ooze. Ce dernier réussit à supprimer leur pouvoirs, à détruire le poste de commande et à briser le tube temporel qui maintient Zordon, leur mentor, en vie...(Résumé Télérama)
La franchise américaine "Power Rangers" est à l'origine adaptée de la populaire série télévisée "Super sentai". C'est en 1984, lors d'un voyage au Japon, que le compositeur et producteur israélo-américain Haim Saban a découvert cette série. Il a alors contacté les propriétaires du programme et en a obtenu les droits internationaux en dehors de l’Asie. Dès la diffusion de ses premiers épisodes, en 1993, Power Rangers s’est imposé comme le programme télévisé pour enfants le plus populaire des Etats-Unis et est devenu un véritable phénomène culturel. Saban se rappelle :"C’était l’une des premières séries à non seulement mettre en scène des super-héros de différentes appartenances ethniques, mais aussi des super-héroïnes, et ça a beaucoup plu aux téléspectateurs. Depuis, le programme a été diffusé dans plus de 150 pays." (extrait du dossier de presse)
A '90s-nostalgia reboot gives the teen superheroes a makeover and an endless origin story, but — alas — no more personality. After 90 minutes of hip and hollow teen banter, woefully generic origin story, and molehill-posing-as-mountain-size triumph (our heroes spend half the film learning how to morph, when all that comes down to is getting their color-coordinated chintzy plastic sci-fi armor suits to snap into place), “Power Rangers” finally uncorks one of those high-flying digital-blitzkrieg action finales that was mocked in “Birdman” as the essence of blockbuster decadence. It is indeed, but to put it in movie-junk-food terms: Just because you know a sequence like this one is bad for you doesn’t mean that it’s not fun to watch. (Variety)
À BRAS OUVERTS
Comédie
Réalisateur: Philippe DE CHAUVERON
Avec Christian CLAVIER, Ary ABITTAN, Elsa ZYLBERSTEIN, Cyril LECOMTE
Scénaristes: Guy Laurent, Marc & Philippe de Chauveron
Directeur/Photo: Philippe Gilbert
Musique: Hervé Rakotofiringa
France 2017, 92 minutes
Figure de la scène littéraire et médiatique française, Jean-Etienne Fougerole est un intellectuel humaniste marié à une riche héritière déconnectée des réalités. Alors que Fougerole fait la promotion dans un débat télévisé de son nouveau roman « A bras ouverts », invitant les plus aisés à accueillir chez eux les personnes dans le besoin, son opposant le met au défi d'appliquer ce qu'il préconise dans son ouvrage. Coincé et piqué au vif, Fougerole prend au mot son adversaire et accepte le challenge pour ne pas perdre la face. Mais dès le soir-même, on sonne à la porte de sa somptueuse maison de Marnes-la-coquette… Les convictions des Fougerole vont être mises à rude épreuve ! (Résumé: SND France)
Le nouveau film du réalisateur de Mais qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu?, film qui, en 2014, avait fait 14 millions d'entrées en France. Compte tenu de la popularité de Christian Clavier (que je ne porte guère dans mon coeur) et d'un sujet d'actualité (vous découvrirez vous-mêmes), le succès devrait être de nouveau au rendez-vous. Mais cela se fera sans moi!
LA SORTIE DE "SARKAR 3" a ētē annullēe...
MARATHON FURIOUS 7 & THE FATE OF THE FURIOUS
ET PAS MOINS DE SEPT FILMS POUR ENFANTS DE TOUS ÂGES
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