Disney a encore frappé un très grand coup...le remake de BEAUTY AND THE BEAST (avec des acteurs en chair et en os) est d'une beauté presque indécente. Bien sûr, le fait d'être fan du film d'animation original de 1991, d'aimer les contes de fées, d'adorer les comédies musicales et d'avoir gardé une âme de gosse vont encore sublimer l'expérience de découvrir la merveille signée Bill Condon qui, d'après moi, a réalisé un des films qui se retrouveront dans mon Top 10 sinon mon Top 5 de cette année. Et c'est quelqu'un qui n'aime pas vraiment les remakes qui vous raconte ça! Le film a engrangé 350 millions de dollars dans le monde de jeudi à dimanche, les salles d'Utopolis Belval et d'Utopolis Kirchberg étaient pleines à craquer lors des avant-premières Rotary Club de dimanche matin et le public était aux anges, moi compris. Nul besoin de dire que BEAUTY AND THE BEAST fera de l'0mbre aux autres sorties de la semaine...et des semaines à venir! Jean-Pierre THILGES
Le film de la semaine
BEAUTY AND THE BEAST *****
Comédie musicale
Titre français: La Belle et la Bête
Deutscher Titel: Die Schöne und das Biest
Réalisateur: Bill CONDON
Avec Emma WATSON, Dan STEVENS, Luke EVANS, Kevin KLINE, Josh GAD, Ewan McGREGOR, Emma THOMPSON, Stanley TUCCI, Ian McKELLEN
Scénaristes: Evan Spiliotopoulos, Stephen Chbosky, Linda Woolverton
basé sur le film d'animation de 1991
et le conte de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont
Directeur/Photo: Tobias A. Schliessler
Musique et chansons: Alan Menken, Howard Ashman, Tim Rice
USA 2017, 129 minutes
Belle, une jeune fille intelligente et indépendante, vit au village avec son père, Maurice, un vieil inventeur. Gaston, un chasseur vaniteux et grossier, rêve d’en faire sa femme. Au cours d’une promenade en forêt, Maurice se perd et trouve refuge au château d’un prince, égoïste et insensible, qu’une fée a transformé en bête hideuse en raison de son manque de générosité. Lorsque Belle découvre que son père est retenu prisonnier, elle accepte de prendre sa place. Au fil des jours, elle se lie d’amitié avec les domestiques de la Bête. Belle ignore que sous le masque d’un monstre se cache un prince qui doit l’aimer et se faire aimer d’elle s’il veut briser le sortilège qui l’accable. Plus le temps passe, plus le désespoir de la Bête grandit...(Résumé: Régie du Cinéma Québec)
Qui, à part les éternels grincheux pour qui cinéma doit rimer avec torture, n'a pas aimé le BEAUTY AND THE BEAST de Gary Trousdale et Kirk Wise en 1991, le seul "dessin animé" de l'histoire du cinéma à être nomme pour l'Oscar du meilleur film. Aussi, l'idée d'un remake avec des acteurs en chair et en os aura pu sembler quelque peu incongrue...ou "pointless" comme a écrit récemment l'Américain Leonard Maltin, qui est un des rares critiques outre Atlantique à ne pas avoir aimé le nouveau film signé Bill Condon. Comme mes lecteurs le savent, je ne suis pas très fervent de remakes, mais au cours des dernières années, les studios Disney ont prouvé - avec des petites merveilles comme "Maleficent", "The Jungle Book", "Pete's Dragon" ou encore "Cinderella" - qu'ils ont trouvé la bonne formule pour réactualiser leur fonds de commerce. Il y a certes eu les ratages de "Alice in Wonderland" et son ignoble suite, "Through the Looking Glass", mais on ne peut pas gagner à tous les coups. Par contre, pour BEAUTY AND THE BEAST, Bill Condon et Disney ont réussi un home-run qui ne manquera pas de dépasser le milliard de dollars de recettes dans le monde - avant même l'exploitation des marchés résiduels.
Et chacun de ces dollars sera mérité. Non seulement les magiciens autour de Condon ont-ils réussi à conserver la magie du film original, mais en l'actualisant et en le transformant en comédie musicale enchantée, ils se sont adjugés les faveurs de pratiquement tous les publics. Les effets spéciaux numériques qui remplacent ici le crayons et les cellos de l'original sont d'une perfection qui donne envie de pleurer, les acteurs s'investissent dans leurs rôles avec un enthousiasme rarement vu et le casting de Emma Watson (la Hermione de Harry Potter) est un véritable coup de génie - d'autant plus qu'elle sait chanter. Le "Magic Kingdom" a beau ne pas être la société la plus sympathique au monde, mais une chose est sûre... en s'attaquant au remake de BEAUTY AND THE BEAST, Disney et Bill Condon ont transformé l'or en diamants. Cinq étoiles! P.S: Notre enthousiasme est basé sur la copie en 2D!
I keep comparing “Beauty and the Beast” to the animated version, which raises a question: Is that what we’re supposed to be doing? Or should the film simply stand on its own? The movie wants to have it both ways, but then, that’s the contradictory metaphysic of reboot culture: We’re drawn in to see the old thing…but we want it to be new. The live-action “Beauty and the Beast” is different enough, and certainly, if you’ve never experienced the cartoon, it’s strong enough to stand on its own. (Josh Gad, incidentally, plays Gaston’s worshipful stooge Le Fou as maximally silly and fawning, but I must have missed the memo where that spells “gay.”) Yet it’s not really that simple, is it? The larger fantasy promoted by a movie like this one is that we’ll somehow see an animated feature “come to life.” And that may be a dream of re-branding — shared by studio and audience alike — that carries an element of creative folly. Animation, at its greatest, is already a glorious imitation of life. It’s not clear that audiences need an imitation of the imitation. (Owen Gleiberman/Variety)
BRIMSTONE
Western
Réalisateur: Martin KOOLHOVEN
Avec Guy PEARCE, Dakota FANNING, Kit HARINGTON, Carice VAN HOUTEN
Scénariste: Martin Koolhoven
Directeur/Photo: Rogier Stoffers
Musique: Junkie XL
Pays Bas/France/Allemagne/Belgique/Suède/GB 2016, 145 minutes
Sélection officielle, festivals de Venise, Toronto et Londres
L'Ouest américain, à la fin du XIXe siècle. Liz, muette et âgée d'une vingtaine d'années, vit avec un homme et ses deux enfants. Un jour, elle se rend à l'église avec sa famille. Un nouveau révérend, au visage balafré et venant du Danemark, livre un sermon où il parle de souffrance en enfer. Manipulateur et complètement fou, il se met en tête de punir les femmes avec un masque qui rappelle les ceintures de chasteté et finit par s'attaquer à Liz, qui tente de se défendre comme elle peut...(Résumé: Télérama)
Martin Koolhoven est un réalisateur néerlandais dont nous avons bien aimé le film "Winter in "Wartime/Oorlogswinter" en 2008. Ici, ils se tourne vers notre genre favori, le western, mais avec une touche gothique et quelques orgies de violence. Le fait que BRIMSTONE ait été sélectionné dans plusieurs festivals prestigieux parle pour le film, même si le critique de Variety lui atteste certaines longueurs.
Guy Pearce is a reverend from hell and Dakota Fanning his runaway victim in Martin Koolhoven's epic sadomasochistic Western domestic horror film. The Dutch director Martin Koolhoven had a major hit in the Netherlands with his 2008 WWII drama “Winter in Wartime” (released in the U.S. in 2011). He got offers from Hollywood, but chose instead to make “Brimstone,” his first internationally financed English-language production. When you see the movie, it’s easy to understand why he was courted by American studios. The title shot of the film reads “Koolhoven’s Brimstone,” and that’s a kool piece of branding, one that recalls the title shot of “Breaking the Waves” (in which the name “Lars von Trier” appeared in huge letters, with the film’s title in small print). Beyond that, Koolhoven’s work speaks in the bold syntax of franchise Hollywood; it’s full of panoramic eye candy and ultra-violence. (...) "Brimstone” lopes and lurches on, going back further in time and then cutting forward to a segment called “Retribution,” which is sort of like “The Revenant” with a slasher windup. The film has gruesomely effective moments, and one at times gets caught up in the gears of its big interlocked narrative, but it also has serious longueurs. For all of Martin Koolhoven’s talent, a hifalutin exploitation picture like “Brimstone” has too much — and not enough — on its mind. (Owen Gleiberman/Variety)
CHIPS
Comédie, film d'action
Réalisateur: Dax SHEPARD
Avec Michael PEÑA, Dax SHEPARD, Vincent D'ONOFRIO, Rosa SALAZAR
Scénariste: Dax Shepard
basé sur la série télévisée
Directeur/Photo: Mitchell Amundsen
Musique: Fil Eisler
USA 2017, 100 minutes
Sous son nom d’emprunt, Francis « Ponch » Poncherello, un membre du FBI, infiltre un groupe de policiers de la California Highway Patrol soupçonné d’être responsable de vols à main armée. Au même moment, Jon Baker, un champion à motocyclette mal en point, se joint à cette unité. Ensemble, à moto, ils patrouillent dans la région de Los Angeles. Baker, l’inexpérimenté gardien de la paix, accompagne Poncherello, l’agent double aguerri, dans son enquête pour démasquer les policiers véreux...(Résumé: Régue du Cinéma Québec)
Rien qu'en regardant la bande-annonce, l'envie nous est passée d'aller voir CHIPS. Que cela ne vous empêche pas d'y aller, si le coeur vous en dit. Nous, on retournera revoir BEAUTY AND THE BEAST. Le film n'est pas sorti aux États-Unis (sortie annoncée pour le 24 mars), donc il n'y a pas encore de critiques.
Une adaptation cinématographique de la série télévisée homonyme diffusée sur la chaîne NBC de 1977 à 1982 et qui mettait en vedette les acteurs Larry Wilcox et Erik Estrada. Contrairement à la version originale, le duo de policiers à moto ne possède pas le même lustre bien qu'il soit aussi courageux. En fait, le tandem se révèle plutôt maladroit, extrêmement grossier et un tantinet pervers. Dialogues vulgaires innombrables, plusieurs allusions sexuelles et quelques affrontements émaillent ce récit burlesque pimenté de poursuites endiablées et de cascades périlleuses. (Régie Québec)
STORM UND DER VERBOTENE BRIEF
Holländischer Originaltitel: Storm - Letters van Vuur
Familienfilm
Regie: Dennis BOTS
Mit Davy GOMEZ, Juna de LEEUW; Yorick VAN WAGENINGEN, Luc FEIT, Gabriel BOISANTE
Drehbuch: Karin van Holst Pellekaan
Kamera: Rolf Deekens
Musik: André Dziezuk, Fons Merkies
Niederlande/Luxemburg 2017, 105 Minuten
LuxFilmFest 2o17
Das Antwerpen des 16. Jahrhunderts ist von der Reformation gespalten – und trennt den zwölfjährigen Storm (Davy Gomez) von seinem Vater Klaas (Yorick van Wageningen). Der Mann erhält den Auftrag, in seiner Druckerei einen Brief des durch die katholische Kirche geächteten Reformators Martin Luther zu drucken, wird aber schon bald mit dem verbotenen Schriftstück ertappt und verhaftet. Storm, der mitsamt der Druckplatte des Briefes in die Katakomben der Stadt flieht, trifft dort das Waisenmädchen Marieke (Juna de Leeuw) – und findet in ihr eine Mitstreiterin. Gemeinsam müssen sie und Storm nun versuchen, den Vater vor dem Scheiterhaufen zu bewahren. Doch das ist leichter gesagt als getan. Denn woher soll Storm in dieser Zeit des erbitterten Streits und der tiefen Spaltung wissen, wem er trauen kann? (Zusmamenfassung: kino.de)
Wenn Sie obiges Plakat näher betrachtem werden Sie im linken oberen Teil des Posters die Burg von Vianden erkennen, was unmissverständlich darauf hinweist, dass Teile des niederländischen Films von Dennis Bots in unserem Land gedreht wurden. Als hiesige Produktionsfirma waren Iris Productions und Nicolas Steil am Projekt beteiligt.
Der niederländische Jugendfilm-Regisseur Dennis Bots [entwickelte] einen spannenden, bemerkenswert aufwändig ausgestatteten und gestalteten Abenteuerfilm, in dem er wie in seinen früheren Filmen [...] höchst geschickt Gegenwart und Geschichte ins Verhältnis setzt und moderne Genre-Spannung mit gesellschaftspolitisch und historisch bedeutsamen Themen vereint. [filmdienst/Hans Peter Koll]
MONSIEUR ET MADAME ADELMAN
Comédie
Réalisateur: Nicolas BEDOS
Avec Doria TILLIER, Nicolas BEDOS, Denis PODALYDÈS, Pierre ARDITI, Zabou BREITMAN
Scénaristes: Nicolas Bedos, Doria Tillier
Directeur/Photo: Nicolas Bolduc
Musique: Philippe Kelly, Nicolas Bedos
France 2017, 120 minutes
LuxFilmFest 2017
Victor Adelman, un célèbre écrivain, vient de mourir. Un journaliste rend visite à sa veuve, Sarah Adelman. Commence alors le récit d'une histoire d'amour mouvementée, soit quarante-cinq ans de vie commune. Sarah rencontre Victor en 1971 et devient rapidemment sa muse. Elle se passionne pour son travail et l'épouse malgré les relations glaciales qu'elle entretient avec ses futurs beaux-parents. La passion laisse place peu à peu à la routine. Victor, à la fois égocentrique et tourmenté, commence à avoir du succès et reproche à Sarah de s'embourgeoiser, elle qui était si libre et rebelle au début de leur relation. Il la trompe sans vergogne et la fait souffrir...(Résumé: Télérama)
Pour son premier film, Nicolas Bedos se montre ambitieux, préférant la fresque conjugale « à l'américaine », avec changements d'époque et maquillage de vieillissement, au petit film intimiste « à la française ». N'est pas Sydney Pollack qui veut, mais Bedos fait preuve de sens du romanesque et d'acidité. Il ne ménage pas monsieur, l'écrivain en crise qu'il incarne, préférant porter son attention admirative sur madame, belle éminence grise et bien plus... Et laisse Doria Tillier lui piquer la vedette. Dans son premier rôle au cinéma, elle est formidable. — (G.O./Télérama)
TRAMONTANE
Drame
Réalisateur: Vatche BOULGHOURJIAN
Avec Barakat JABBOUR, Julia KASSAR, Michel ADABASHI
Scénariste: Vatche Boulghourjian
Directeur/Photo: Jilly Lee Phelan
Musique: Cynthia Zaven
Liban/France/Quatar/Émirats Réunis 2016, 105 minutes
Semaine de la Critique, Cannes 2016
Rabih, un jeune chanteur aveugle, est invité avec sa chorale à se produire en Europe. Lors des formalités pour obtenir son passeport, il découvre qu’il n’est pas le fils biologique de ses parents. Un mensonge qui l’entraîne dans une quête à travers le Liban, à la recherche de son identité. Son périple dresse aussi le portrait d’un pays meurtri par les conflits, incapable de relater sa propre histoire...(Résumé: Ad Vitam France)
La mise en scène, au moyen d'une sorte de simplicité aiguë (...) et à force de serrer son personnage, réussit en quelque sorte à nous faire entrer dans ses ténèbres, à nous en faire partager les affres. (Positif) Des vues apaisantes de la campagne libanaise au visage pétrifié de Rabih, partagé entre colère et interrogation, Vatche Boulghourjian s’en prend à la fausse quiétude d’un pays qui se ment, incapable de regarder son passé en face. Et se frotte à un vrai challenge de cinéma : mettre en scène un acteur sans regard sur lequel s’appuyer dans un film où la question du point de vue est centrale. Beau geste. (Le Nouvel Observateur) Pétri de colère, le héros est un beau personnage. Mais cette oeuvre généreuse souffre d'une structure très linéaire et répétitive. Il manque à cette histoire de trauma collectif les ruptures formelles qui en auraient souligné la violence. (Télérama)
Et en avant-première...
Les étoiles actuelles
20TH CENTURY WOMEN **
A REAL VERMEER ***
BEAUTY AND THE BEAST *****
HIDDEN FIGURES ****
JACKIE ****
JOHN WICK CHAPTER 2 *
KONG: SKULL ISLAND ***
LA LA LAND ****
THE LEGO BATMAN MOVIE *
LION ***
LOGAN ***
THE LOST CITY OF Z **
MISS SLOANE ***
MOONLIGHT ****
NOCES ****
THE OTHER SIDE OF HOPE ****
PATRIOTS DAY ***
ROCK'N ROLL **
RUSTY BOYS ***
SILENCE ***
SPLIT ****
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